QUELQUES ATTENTIONS SUR LA DISCIPLINE
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Si la Force Athlétique semble vivre sereinement à l’intérieur de la Fédération, les entretiens menés ces derniers mois avec de nombreux pratiquants et dirigeants de clubs, spécialistes de la discipline, ont permis de recueillir de non moins nombreuses doléances, notamment concernant le haut niveau La clarification et le développement de la FA et du DC seul passent par la stricte application du règlement international IPF.
Il ne devrait pas y avoir un « règlement français » spécifique. L’IPF n’autorise que des adaptations de catégories d’âge, ou des créations de sous-catégories.
Cependant il me paraît plus logique de se conformer strictement aux catégories d’âge de l’IPF pour plus de clarté : nous parlons par exemple en France de « juniors » pour les 16 et 17 ans, alors qu’en international on est junior de 19 à 23 ans.
Pourquoi compliquer les choses et embrouiller compétiteurs et arbitres ? Pourquoi interdire à nos « juniors » l’utilisation d’équipements d’assistance, autorisée par l’IPF pour tous ? Cela a obligé de baisser pour eux les minima, et ils atteignent rapidement un niveau national, mais quand ils passent « espoirs », ce niveau retombe souvent à celui de débutant. Cela n’est pas motivant.
Par ailleurs, on sélectionne certains « juniors » pour des championnats d’Europe ou du monde, sachant très bien qu’ils vont utiliser les équipements d’assistance pour être compétitifs, mais on ne compte pas leurs performances comme records régionaux ou nationaux vu qu’elles ont été réalisées avec assistance. Quelle embrouille…
D’autres « adaptations » du règlement IPF seraient à revoir.
Il faudrait également clarifier le mode de sélection aux compétitions internationales, ne pas écarter un master s’il est le meilleur dans sa catégorie open, sous prétexte qu’il est trop vieux, ou un espoir sous prétexte qu’il est trop jeune, ne pas qualifier un troisième au dépens d’un deuxième. Quant aux qualifications aux championnats masters, elles ne devraient pas être faites, comme cela arrive parfois, « à la tête du client », ni basées uniquement sur les résultats des championnats de France, sans tenir compte des résultats internationaux obtenus dans la saison.
Si la Force Athlétique est devenue un sport de haut niveau, qu’en est-il du DC seul, qui apporte beaucoup plus de licences ? Il semble n’être un parent pauvre au regard du peu de sélectionnés aux championnats d’Europe et du monde.
Il reste que les commissions sportives nationales doivent être matures et autonomes. Elles auront à faire des choix d’intérêts généraux. Il faudra que ces choix soient expliqués et compris pour pouvoir être partagés par la plus large majorité possible.