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Classements mis à jour le 02 Oct 2022
Moteur de recherche :
Statistiques des Bulles en Developpe Couche

Analyse Statistique des "bulles" en Développé Couché
Méthodologie.
1°) Sélectionner uniquement la fédération dite "officielle".
> Car elle est toujours restée confinée à l'utilisation des maillots de force dits "monocouche", même si cela ne prends pas en compte l'évolution technologique de ces derniers. Bien sûr, ces maillots d'assistance à la performance ont eux aussi évolué, mais on est loin des double voir triple épaisseurs que l'on peut voir en WPC, parfois même ouverts dans le dos pour avoir plus de puissance en retour de poussée.
> Cela inclus donc: CIO (Jeux mondiaux), CNHMFAC, CSNOF (quand l'olympisme a assuré la transition avant la FFHMFAC), EPF et IPF, FFF, FFFA, FF Force, FFHMFAC, FFHMCF, FFHMDA.
> Car statistiquement elle constitue environ les deux tiers des 160 000+ performances individuelles recensées dans la base de données du club150kg, et cela représente donc un échantillon suffisemment grand pour être considéré comme significatif.
> Sur 166746 performances individuelles recensées au 1er Mars 2018, 127270 venaient de la fédération officielle.
2°) Eliminer les cas de dopage détectés.
> Et toutes les barres effectuées couvertes par la période de sanction.
> En effet, entre le jour du contrôle et celui de la sanction, l'athlète continue à participer aux compétitions, qui seront invalidées après coup.
> cela représente le chiffre de 156 participations individuelles qui tombent sous le coup de la règlementation anti-dopage. Cela ne signifie pas 156 athlètes, mais 156 performances qui ont ét é invalidées après la notification de la sanction.
> Pour information; ces participations sont présentes dans la base de donnée, mais les calculateurs qui effectuent les classements pour le site ne les prennent pas en compte.
3°) Conserver les catégories d'âge et de poids IPF originelles.
> Ce sont les seules catégories compréhensibles par tout le monde. L'IPF a changé de catégories de poids il y a bientôt dix ans, mais reste la seule et unique fédération à faire ainsi, et a ainsi rompu avec la continuité des classements depuis sa création. Si l'on veut comparer les choses, il faut conserver les mêmes mesures.
> Les catégories de poids originelles sont encore en vigueur dans les autres fédérations.
4°) Ne conserver que les performances des "nationaux".
> 322 performances individuelles recensées en France par le Club150kg sont le fruit de nos amis powerlifters étrangers.
> Ce sont soit des invités soit des athlètes non naturalisés.
> Le Club150kg est le tableau d'honneur des Powerlifters français, il appartient aux autres pays de faire le même travail.
5°) Ne se concentrer que sur les compétitions de Développé Couché en mouvement individuel.
> Une performance de Squat fatigue forcément l'athlète et fausse les résultats de la performance de Développé Couché. On n'arrive pas aussi "frais" sur le Développé Couché que lors d'une compétition dédiée à ce mouvement.

> Il y a bien sûr des contre-exemples, dont celui de Mélody Anthouard récemment, mais ces cas ne sont pas statistiquements significatifs car trop rares.

6°) Ne pas conserver pour cette étude les performances effectuées lors des compétitions de Force Endurance de la fédération "officielle".
> Ces performances sont faites "au rebond" et non "à la claque".
> Faire des répétitions éloigne d'autant le risque de "buller".
Les dames sont-elles plus prudentes dans leur choix tactique de première barre ? Sont-elles au contraire moins sûres d'elles ? On va laisser le choix à chacun de trouver l'explication de cet écart qui lui convient le mieux. Les chiffres sont là, en tous cas.
Les chiffres sont irréfutables; non seulement les "Open" 24-39 ans sont les plus nombreux à "buller" en pourcentage de participations individuelles, mais ils n'ont même pas l'excuse de n'être que peu nombreux (ce qui facilite toujours les variations de pourcentage) car ils sont de loin les plus nombreux à participer. On verra plus bas que la "faute" en incombe en fait aux hommes.
En jaune apparaîssent les compétitions de la fédération officielle qui sont toujours en vigueur, et en blanc celles désuettes et abandonnées, mais recensées dans la base de données du Club150kg. Les "non-identifiées" correspondent aux performances notées dans les records de Zone dont il n'a jamais été retrouvé la moindre trace. les barres du Challenge Villenave correspondent à celles faites en Développé Couché par l'athlète qui était sélectionné pour ce mouvement. Le cas de l'Arnold Classic n'est pas significatif car il n'y a pas eu assez de compétiteurs pour pouvoir donner un résultat correct. La prévalence des échecs en Championnat de Zone s'explique naturellement par la volonté de se qualifier aux Championnats de France, et celle des "France" par l'envie de tenter des records ou d'aller chercher la 1ere place dès le début. Idem pour les compétitions internationales. De façon très interessante, on voit une croissance des échecs qui va de pair avec l'augmentation du niveau de la compétition et donc de l'enjeu.
Chez les dames, les 70 ans et plus "bullent" plus que les autres, mais le chiffre n'a pas de sens car on ne peut pas considérer 65 participations comme un nombre suffisant pour tirer une statistique. Il en va de même pour les 14-16 ans, et ainsi de suite. En réalité, on constate que le chiffre des "bulles" serait encore plus bas si l'on ne prennait pas en compte ces catégories et que les dames échouent bien moins souvent que le 2% annoncé en début d'étude. Bravo les filles ! Il y a 5,63% de bulles chez les hommes de 24-39 ans contre seulement 0,18% dans la même catégorie d'âge chez les dames; la comparaison est sans appel.
Si l'on ne prends en compte que les catégories "statistiquement significatives" (c'est à dire avec un échantillon assez grand pour faire sens) on se rend compte que les chiffres chez les dames sont égaux et généralement très bas.
La force de l'âge siginfie l'époque des bulles. Les 24-49 ans constitue le gros du bataillon des athlètes et les plus grandes proportions de "bulles".
Chose étrange, le pourcentage de "ratés" en compétition semble suivre la progression des catégories de poids, mis à part les -52kg. Est-ce la "course à la plus grosse barre" à laquelle on assiste chez les "lourds" qui finit par pousser à l'échec ? Il faut remarquer cependant que le nombre total d'athlètes classés en 125+ et en -52 n'est pas important, ce qui facilite les gros scores statistiques.
Pourcentage de Bulles en fédération officielle - Développé Couché en mouvement individuel - avec maillot d'assistance à la performance (équipé).
... et pour que chacun puisse trouver sa catégorie d'âge et de poids, voici l'ensemble des statistiques pour tout le monde, à l'exception (et il y en a) des catégorie où aucune "bulle" n'a été enregistrée en Fédération Officielle en Développé Couché.
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